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Abir Moussi: Les auditions publiques de l'IVD sont illégales

La présidente de parti destourien libre, Abir Moussi a déclaré dans Midi Show de ce mardi 14 mars qu'un huissier de justice a été envoyé à l'Instance Vérité et Dignité pour exiger la présentation des procès verbaux des séances de l'IVD.

Abir Moussi a indiqué que cette instance ne traite pas avec l'opinion publique avec transparence et que les revendications du parti Destourien Libre ont été faites depuis décembre dernier pour la suspension des audiences publiques.

Elle a ajouté que le tribunal administratif a émis son verdict et que l'IVD a refusé de l'exécuter, estimant que l'instance de Ben Sedrine évalue comme bon lui semble les décisions de justice.

En revanche, Abir Moussi a indiqué que le parti exige la suspension des auditions publiques car l'IVD dévoile des demi-vérités et que son conseil est manquant.

La présidente du parti destourien Libre a précisé qu'en raison du manque de quorum nécessaire, l'Instance ne peut pas prendre de décisions préalables et organiser des auditions.

"La composition de l'IVD est incomplète (...) ceci est illégal".
Pour Abir Moussi, toutes les auditions publiques de l'IVD sont illégales et qu'il est impératif de les suspendre en raison des dépassements commis.

"L'IVD est en train de ternir l'état démocratique et les parties du parti destourien, à leur tête le leader Bourguiba".

D'autre part, Abir Moussi s'est posée des questions relatives aux conditions d'auditions privées faites auparavant et les raisons de la non diffusion des témoignages qui concernent plusieurs sujets de l'histoire.

La réconciliation

Dans un autre contexte, Abir Moussi a déclaré que la réconciliation ne doit pas être liée uniquement à une catégorie de citoyens.

Elle a ajouté que la réconciliation doit toucher les compétences tunisiennes dans l'absolu et ce en référence à l'initiative parlementaire présentée dernièrement au profit des fonctionnaires publics impliqués dans des affaires de corruption.

Concernant les jugements émis contre de hauts responsables de l'ancien régime, Abir Moussi dit être contre les condamnations annoncées.

Moussi estime que les tiraillements politiques ne doivent pas porter atteinte à la réconciliation.
 

 
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